DOCUMENTS.
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État d-dflssu& «t des contrats et pièces contenus : audit inventaire qui aoncernent la propriété des biens immeubles:y mentionnés-,.ils ont rer oonnu et sont demeurés .d fac cord que distractionidoit Oiré faite, ainsi qu'elle a présentement été faite du .consentement desdits sieurs Gue> rin père et fils, au profit de ladite damoiselle de Molière,, à cause du legs fait par ladite défunte damoiselle.Madeleine Bajard, sa tante, par son testament et codiciles devant datés :
Premièrement, des 444* de rente mentionnées audit état, qui sont constituées par devantBesnard.et Caron, le 19;février 1682, au moyen deceque les 8893*, qui font le principal de ladite rente, prove-noient, ainsi qu'il est expliqué dans ledit contrat, du remboursement fait à Ladite défunte damoiselle Guérin de plusieurs parties de rente sur les aides et gabelles qu'elle avoit acquises de M. lean Mignot, bourgeois de Paris, par contrat passé par devant Routier et Moufle, Le 12 février 16741, des deniers procédant dudit legs universel fait par ladite défunte damoiselle Madeleine Bé Jard..
Plus des 135* de rente constituées par devant Auvray et Caran, le 28 juin 1683, au moyen dei ce que.suivant qu'il est expliqué audit contrat, les 2700*' faisant le sort principal de ladite rente, provien­nent du remboursement de 372* de rente sur les aides et gabelles, acquises de dame Anne Gadeau, épouse séparée quant aux biens de Jean Mathon, par contrat passé par devant Mousnier et son confrère le 9 avril 1675, des deniers provenant dudit legs universel.
Plus des 425*6» de rente sur le clergé de France, dont on est payé en vingt mois de la totalité, acquis par ladite defunte damoiselle Guérin dudit sieur Mignot, par contrat du 12 février 1674, passé par devant Routier et Moufle, des deniers provenant dudit legs universel.
Consentant lesdits sieurs Guérin père et fils que ladite damoiselle de Molière jouisse desdites parties de rente comme à elle apparte­nant au moyen du legs porté par les testament et codicile, de ladite défunte damoiselle Madeleine Béjard, n'en ayant été ici parlé dans l'état précédent que pour la décharge de l'inventaire fait après.le décès de ladite défunte damoiselle Guérin, et à cet effet ledit sieur Guérin père promet et s'oblige de remettre incessamment entre les mains de ladite damoiselle de Molière les contrats et pièces concer­nant la propriété desdites trois parties de rente, ainsi que ledit sieur Guérin fils l'a présentement consenti.
Ont aussi:reconnu que les 306* de rente sur les aides de France, constituées, etc, par devant Besnard et Caron, le 19 février 1682, et les deux parties de rente de 300* chacune sur le Clergé, mentionnées «udit état, proviennent des conquêts de la première communauté de biens qui a été entre ledit défunt sieur de Molière .et ladite défunte, au moyen de ce qu'à l'égard desdites 306* trente les 6120* qui en
1. Document n° XLVIII.